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Interview Fatim O Ambassadrice



Nous continuons notre série d'interviews de nos soutiens et de nos partenaires. Le #GrandCarnavaldeDakar a l'honneur de vous proposer notre entretien exclusif avec Fatim O' L'officiel notre ambassadrice.


GCD : Bonjour Fatim, tout le monde vous connait au Sénégal mais pourriez-vous vous présenter pour nos amis étrangers ?

Je m’appelle Fatima Ouattara, plus connu sous le nom de Fatim’O, le O de Ouattara. J’ai une Maitrise de Sociologie option Communication et Environnement, puis vingt ans de carrière dans les médias en tant qu’animatrice radio et présentatrice TV. Je suis aussi ambassadrice de différentes marques Made in Sénégal et Made in Africa et Directrice d’une agence de communication. Il y a quelques années, j’étais ambassadrice de bonne volonté de la Croix Rouge de Genève, je représente aussi le Sénégal à l'international via mon métier. En 2011, j’ai été nommée Meilleure Animatrice radio et en 2016, Meilleure Présentatrice d’Afrique de l’Ouest Francophone. Aujourd’hui je suis aussi Directrice des Relations Extérieures du Groupe Futur Média. A propos des médias Français, France 2 m’a consacré un reportage et j’ai aussi été invité par Tv5 Monde.


GCD : Vous souvenez-vous de la 1ere fois où vous avez entendu parler du GCD et êtes-vous venue à la première édition ?

J’ai rencontré Fatou Kassé-Sarr par le biais d’une très bonne connaissance, qui m’a parlé de son évènement. J’avais trouvé l’idée génialissime et je me suis évidemment rendue à la première édition qui fut une réussite.


GCD : Pensez-vous que le #GrandCarnavaldeDakar de par sa spécificité a toute sa place dans les agendas internationaux ?

Le Grand Carnaval de Dakar en est à sa deuxième édition, mais j’en suis convaincue, il sera amené à se développer et avec l’appui du gouvernement Sénégalais, il deviendra incontournable dans le monde de la culture en Afrique.


GCD : Justement la culture est un marqueur primordial pour un pays, le Grand Carnaval de Dakar peut-il aussi favoriser la venue de visiteurs d’autres continents désirant découvrir le Sénégal au travers sa diversité culturelle ?

N’oublions pas que notre premier Président de la République Monsieur Senghor avait tout mis en œuvre pour que la culture soit un des premiers leviers au Sénégal. A ce titre est apparu la Biennale qui aujourd’hui n’a plus, malheureusement, cette haute facture d’antan. Mais la Biennale est toujours présente à travers l’art et la peinture, avec une collaboration importante entre notre pays et ceux de la sous-région ; avec une représentation des pays occidentaux. En outre, nous avons de grandes références culturelles, comme par exemple Ousmane Sow notre sculpteur, reconnu à l’international.


Quant au Grand Carnaval de Dakar, conçu et porté par une ressortissante Sénégalaise, il sera une valeur ajoutée. Il est à noter que le Ministre de la Culture soutient cette initiative mettant en exergue la culture Sénégalaise.


GCD : Pensez-vous que la thématique choisie pour cette édition, « Contes & Légendes du Sénégal et d’Ailleurs » fera briller les yeux des festivaliers ?

Oui, dans la culture Africaine et Sénégalaise en particulier, les contes et légendes font office d’éducation et transmettent des valeurs morales. Si la nouvelle génération s’est un peu éloignée de ce patrimoine culturel avec l’arrivée des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, cette thématique devrait émerveiller toutes les générations. Il est important que chacun se réapproprie nos valeurs et nos traditions. Elles font partie de notre identité et la thématique choisie me semble pertinente. Quant à nous qui avons la quarantaine ou plus, les contes et légendes vont nous remémorer notre enfance et nous faire revivre une multitude de souvenirs.


GCD : Vous vous référez à l’enfance, les contes ont-ils fait partie de votre enfance ?

Oui les contes et légendes ont bercé mon enfance, par exemple ceux transcrit par Birago Diop à partir de contes traditionnels de la littérature orale africaine, notamment Les Contes d'Amadou Koumba.


GCD : Certains de ces contes et légendes vous ont-ils marqués ?

Oui, Fari l’ânesse. Dans ce conte, la Reine du village des ânes, pour fuir la famine et s’accaparer la richesse des hommes s’en alla rencontrer un sorcier pour qu’il la transforme en une très jolie femme dans le but de séduire le roi. Ce dernier lorsqu’il la rencontra, subjugué par sa beauté décida de l’épouser sur le champ. Mais quelquefois Fari avait un comportement bizarre, un âne restant un âne, elle avait besoin de secouer ses pattes et de se rendre en forêt se dégourdir les jambes en redevenant ânesse. Un griot avait remarqué que chaque mois elle s’en allait quelque part, personne ne savait vraiment où. Un jour, il l’a suivi discrètement et s’aperçu que la femme du roi était en réalité une ânesse. Celui-ci prévint donc le roi qui ne l’a pas cru. Mais le griot, à force de recherche trouva la formule, une chanson que Fari fredonnait lorsqu’elle se transformait. Un jour, alors que le Roi et sa femme étaient ensemble, le griot chanta la chanson et la femme du roi redevint animal. Moralité de ce conte : tout ce qui est or ne brille pas, nous devons rester nous-même et nous méfier de l’apparence.


Je me remémore aussi une légende africaine que tout le monde connait : celle de Mami Wata la sirène.

C’est l’histoire d’une sirène qui, lorsqu’elle sort de l’eau, prend l’apparence d’une femme séductrice, abordant les hommes crédules ou ceux aimant trop la luxure ; elle les séduit puis les entraine dans les eaux pour les transformer en esclave. Moralité : Toutes les personnes malhonnêtes, sans moralité, tôt ou tard, cela se retournera contre elles.


GCD : Un petit mot pour finir :

Une phrase que j’aime particulièrement : « La culture est au début et à la fin de tout. »


L’équipe du Grand Carnaval vous remercie pour cet échange et donne rendez-vous à vos fans les 26, 27 et 28 novembre


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